Promenade

Ce matin là, il neigé, comme d'habitude, mais il ne faisait pas aussi froid... Tout était blanc, le vent soufflait et faisait bougeait les feuilles à son rythme. Eléna sortait d'un terrier où elle avait passée la nuit. Elle regarda le ciel. Les nuage avait la même forme depuis tant d'année qu'elle ne connaissait pas la forme d'un petit cumulus innofencif, blanc, et doux qu'un ciel sans maléfice pourrait produire.
Aujourd'hui, Eléna voulait se rendre au château, mais un petit bruit la retint à la lisière de la forêt... Un bruit répété et lent, comme des bruits de pas... quelqu'un s'approchait...

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Le Prince Caspian avait décidé de prendre une pause bien mérité, et il se promenait donc à la lisière de la fôret. Bien sur, personne ne savait qu'il était là, et il s'inquièteraient sans doute tous quand il s'aperçevraient de son absence, mais le Prince se dit qu'il lui suffirait de ne pas faire durer son escapade trop longtemps. Et puis, les membres du château commençaient à y être habitué... Cette pensée le fît sourire.
Alors qu'il se prenait, observant le paysage, sifflotant à tue tête, et souriant à tous les animaux parlants ou non parlants qu'il croisait, il entendit un bruit différent. Ce n'était pas un bruit de sabot ou autre... C'était des pas humains. Curieux, il se dirigea vers les bruits des pas, se fiant à son ouïe. Le cherchait on déjà? Avait on déjà remarqué sa disparition? C'était pourtant impossible...
Il ne mit pas longtemps à trouver la source de ces bruits. C'était une jeune femme d'allure plaisante, qu'il n'avait jamais vu au château. En la voyant, un sourire apparût. Il n'était jamais contre de nouvelles connaissances. Il s'approcha de l'inconnue, et lui demanda:

_ Bonjour damoiselle! Où allez vous ainsi? Du moins si ce n'ai pas trop indiscret...

Attendant qu'elle réponde, il se demanda si elle le recconaitrait. Il espérait que non, bien qu'il ne se faisait pas trop d'illusion. Il était plutôt connu. Mais il aurait bien voulu qu'elle le considère comme un habitant normal, sans rang ni autre particularité.

Eléna se retourna et vit apparaitre devant elle un grand jeune homme aux traits fins. Elle le regarda avec attention. Son visage lui était famillié, mais elle ne chercha pas plus loin où elle l'avait vu, elle s'en rappellera sûrement plus tard. Après quelques seconde d'observation elle répondit :

- Je comptais me rendre au château...

Elle continua de l'observer avec attention. Puis elle demanda en retour :

- Et vous, où allez vous?

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La jeune femme lui répondit qu'elle comptait se rendre au château, puis lui retourna la question. Il remarqua qu'elle l'observait attentivement, et se demanda si elle lavait déjà reconnue... Maintenant, il se rappelait l'avoir vue une ou deux fois au château... Mais très brièvement. Avant ce jour, il ne lui avait jamais parlé.

_ Je m'y rend aussi. Nous pourrions faire route ensemble? Qu'en dîtes vous?

Sa proposition était sinçère. Il avait bien envie de marcher en compagnie de cette ravissante jeune femme, et il avait envie de la connaître. Bien sur, ce serait sûrement moins intéressant, lorsqu'elle le reconnaîtra, mais bon tant pis. Le prince aimait bien passer incognito, et faire des rencontres, sans que ceux avec qui le discutent, l'apprécie pour sa richesse, ou son rang de prince. Il espérait qu'il en serait de même avec cette jolie demoiselle.

Un petit sourire naquit au bord de ses fines lèvres. C'était la première fois qu'un garçon aussi séduisant lui adressait la parole.

- J'en serais ravie.

Elle avait cessé de l'observer. Rien ni faisait elle savait qu'elle le connaissait mais quelque chose lui disait que ce n'était pas important.
La neige s'était arrêtée de tomber. Le ciel se dégageait lentement. Eléna ajusta, sur ses épaules son sac, et commença à avancer en compagnie du jeune homme en direction du château.

- Je m'appelle Eléna et vous?

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Le prince lui rendit son sourire, tandis qu'elle lui répondit qu'elle en serait ravie. Le fait qu'elle arrête de l'oberver ne le rendit que plus joyeux, et dissipa le malaise qui s'était installé, et la crainte qu'elle le reconaisse.
Le Prince Caspian et la jeune fille se mirent donc en route. Caspian, jetant un regard au ciel, vit que le soleil se créait un chemin. Tant mieux. Que rêver de plus qu'une belle journée en compagnie d'une ravissante jeune femme?
Celle-ci lui dit alors qu'elle s'appelait Eléna, puis lui demanda son nom. Comme il ne voulait pas dévoilé son identité, mais ne tenait pas à mentir, il lui avoua:

_ M'escuserez vous si je ne vous répond point? J'ai peur que vous me regardez autrement si vous découvrez mon identité, et je ne tient pas à vous mentir. Je vous laisses donc le choix de m'appeler par le nom qui vous conviendra. Si vous n'avez pas d'idée, appelez moi Charles. Cela vous convient t'il?

Il attendit sa réaction, songeant qu'il avait bien fait de ne pas mentir. Les femmes détestaient celà, et pardonnaient difficilement...

Eléna recommença à observer cet étrange et séduisant jeune homme. Sa répnse était étrange. Pourquoi ne voulais-t-il pas que l'on découvre son identité? Tout en le regardant, elle répondit :

- Cela ne me dérange pas le moins du monde, mais je trouve étrange que vous ne dites pas votre nom.

Elle détacha enfin son regard de lui. La forêt s'éloignait de plus en plus. La neige craquait sousleurs pas. Son sourire s'était éteind, ne pas savoir le véritable nom d'une personne avec qui elle parlait l'avait tojours dérangée.

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Il remarqua que le sourire sur le visage de Eléna avait disparu, tandis qu'elle lui disait que ça ne la dérangeait pas, mais qu'elle trouvait cela étrange qu'il ne dise pas so nom. Navré de ne plus voir ce sourire qu'il commençait à appréçier, l essaya de se reprendre:

_ Je comprend. Mais voyez-vous, je suis sûr que vous me regarderez différament si je vous le disais. Hors, j'aime votre compagnie, et je n'aimerais pas que vous, vous aimez la mienne, simplement pour mon rang, et non pour ce que je suis.

Il la regarda, et un sourire désolé se peigna sur son visage majestueux. Il se dit que de tout façon, elle allait sûrement finir par se rappeler qui il était, et que cacher son nom ne servait à rien. Enfin, si il pouvait en retirer des instants où il aurait l'impression d'être normal, il n'avait rien à perdre à essayer. Cependant, il voulait l'avis de la jeune fille:

_ M'en voulez vous de vous cacher mon vértibale nom?

Eléna vit qu'elle venait d'attrister son charmant interlocuteur. Elle s'empressa de changer de sujet, en affichant un sourire aussi rayonnat que les faibles lueurs du soleil.

- Non, je ne vous en veux pas le moins du monde... Il fait beau aujourd'hui, n'est-ce pas?

Elle savait pertinament que parler de la météo était un sujet de base, mais rien d'autre ne lui était venu à l'esprit. Tout en posant sa quetion, elle regarda le ciel. Quelques oiseaux venait de passer au dessus d'eux. Le château commençait à apparaitre au loin.

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Sa réaction fut ce qu'il s'attendait le moins, mais ne pût que le réjouir. Le sourire rayonnant qu'afficha sa compagne lui remit du baume au coeur. Son sourire lui plut d'emblée, et il s'empressa de lui en retourner un tout aussi rayonnant, tout en écoutant la charmante jeune fille. Celle-ci lui dit qu'elle ne lui en voulais pas le moins du monde, et le prince se félicita de ne pas avoir mentit. Eléna continua alors, lui disant qu'il faisait beau aujourd'hui. Cette question le fit sourire mentalement. Il songea à tous ceux au château qui étudiaient la météo. Cette simple phrase leur aurait permis de débattre pendant des heures et des heures...

_ En effet. Le soleil resplendit de lumière, autant que vous de beautée...

Tout en parlant, il regarda le ciel, puis dirigea son regard vers Eléna avec un sourire charmeur, mais sinçère. Il reporta alors son regard sur la route, et vit que le château commençait à apparaître au loin. Il ralentit volontairement le pas, n'étant pas préssé de rentrer, et enchaîna:

_ Que faîtes vous dans la vie demoiselle Eléna? Etant donné que vous ne connaissez pas mon prénom, ni mon nom, pourrait-je avoir l'honneur de connaître le votre? Cela me permettrait de vous rendre visite, ou de vous retrouver, lorsque l'envie m'en prendra?

Eléna continuait de sourire. Son charmant interlocuteur la trouvait charmante. elle remarqua qu'il venait de volontairement ralentir. Mais la question que posa ce séduisant jeune homme la troubla quelque peu... Elle ne vivait pas dans un endroit fixe. Elle aimait pouvoir aller où elle voulait quand elle voulait. Elle n'avait pas un travail à proprement dit, elle vivait de ce qui l'entourait, et protégeait les animaux qui l'aidaient. Elle ne sut que répondre. Elle continua tout de même de sourire. Et dit enfin, après un long moment.

- Je ne fais rien de particulièrement intéressant... Je vais parfois au château pour aider ses occupants. Je vis dans la forêt. Vous ne connaitrez certainement pas mon nom de famille, mes parent n'étaient pas connu.

Elle le regarda, pour voir sa réaction avant d'ajouter que son nom de famille était Graïss.

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